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2021, une année atypique ?

La fin de cette année 2021 arrive à grands pas, et, en beaucoup de points, celle-ci fut vraiment inhabituelle.

L’année 2021 reste marquée par la Covid-19 avec un troisième confinement au printemps en France, elle a aussi été le début de la campagne vaccinale massive dans l’Union Européenne grâce à une coopération des nations. Elle fut également le théâtre de changements aux Etats-Unis avec l’invasion du Capitole en janvier et l’élection de Joe Biden devenant le 46ème président impulsant une nouvelle politique intérieure et extérieure.

En effet, nous intégrons la pandémie à notre quotidien, de ce fait, l’activité accélère. De la même manière, le taux d’épargne progresse, tandis que le taux de chômage est en baisse ; restent cependant la stagnation des salaires, ainsi qu’une faible consommation. Ce rebond désarçonne et provoque un rehaussement des prix ; cette inflation reste considérée plus circonstancielle que structurelle, ce qu’approuvent les marchés de taux.

En ce sens, l’Occident bénéficie d’une ardeur qui n’est pas celle de tous les pays, bien que certains soient épaulés financièrement par la Chine ou la Russie, de même les taux de vaccination ne sont pas égaux. Néanmoins, nous avons tous un point commun : tenter de vivre avec le virus.

Cependant, l’Histoire n’est pas encore écrite et de nouvelles péripéties ou événements sont encore susceptibles de bousculer le peu de certitudes et de stabilité que nous détenons.

Le bilan de cette année est extrêmement favorable, la majorité des marchés actions ayant connu des progressions très importantes. La hausse des marchés actions US a été une nouvelle fois, de l’ordre de +17.39% pour le DOW JONES et de +25.39 % concernant le S&P. Notons également une croissance forte pour le CAC40 qui bien qu’irrégulière affiche tout de même une hausse de +24.79 %. L’EUROSTOX50 quant à lui a connu une performance de +19.26%. L’indice SHANGAI COMPOSITE est en hausse de +5.81 % sur l’année. Le MSCI WORLD est en hausse également de +16.82%. Tous les indicateurs boursiers sont au vert pour faire de l’année 2021 une année marquée par un fort rendement des marchés.

Alors que l’once d’Or tende à se stabiliser à 1785.15 USD en perdant -5.56 %, le pétrole se trouve en hausse de +47.38 % à 71.35 EUR avec le WTI et le BRENT à 74.46 USD en hausse de +44.51%.

Demandez le programme 2022 de la FED

La Banque centrale américaine, la FED, a annoncé le 16 décembre 2021 ses décisions pour lutter contre l’inflation aux Etats-Unis. En effet, ses nouvelles projections économiques prévoient une inflation de 2,6% l’an prochain, contre 2,2% prévu en septembre, et une baisse du taux de chômage à 3,5%, un niveau proche voire inférieur à celui correspondant au plein emploi. Les indicateurs économiques sont encore une fois au vert.

Sur cette base, la médiane des prévisions de ses responsables suggère une remontée de l’objectif de taux des fonds fédéraux (« fed funds »), actuellement quasi nul, à 0,9% d’ici la fin 2022 puis à 1,6% en 2023 et à 2,1% en 2024, un niveau proche mais jamais supérieur à celui qui pourrait freiner l’activité économique.

« L’économie n’a plus besoin d’un soutien accru de la politique monétaire », a déclaré le président de la Fed, Jerome Powell, lors d’une conférence de presse après la réunion du Federal Open Market Committee (FOMC). « De mon point de vue, nous progressons rapidement vers le plein emploi. »

Le scénario esquissé par la banque centrale correspond de fait à l’atterrissage en douceur qu’elle s’efforce de favoriser, avec, au cours des prochaines années, un reflux progressif de l’inflation dans une économie en croissance régulière et le maintien d’un chômage bas. Le calendrier de la remontée à venir des taux d’intérêt, explique la Fed dans le communiqué publié à l’issue de deux jours de débats sur la politique monétaire, dépendra désormais uniquement du marché de l’emploi, qui devrait continuer de s’améliorer au cours des mois à venir.

La FED a donc décidé de siffler la fin de la partie car nous vivions tous depuis mars 2020 dans un cycle majeur d’argent gratuit. La BCE devrait tenter de continuer avec des taux proche de zéro en espérant pour que l’inflation retombe.

La décision de la FED devrait pousser vers une hausse du dollar. Cela va, également, mettre une pression supplémentaire sur les pays émergents qui ont leur monnaie indexée sur le dollar, donc provoquer une hausse de l’inflation et donc des taux d’intérêt.

Zoom sur la VaR Climatique

La VaR Climatique est une mesure de risque permettant d’estimer le montant des pertes dues au changement climatique au sein d’une entreprise, d’un portefeuille ou d’un marché financier dans un horizon de placement spécifique. La VaR climatique a pour but de se demander quel pourrait être l’impact du changement climatique lui-même sur la valeur des actifs.

La VaR climatique des actifs financiers mondiaux est aujourd’hui de 1,8 % le long d’une trajectoire d’émissions si rien ne change et si l’on prend une estimation représentative des actifs financiers mondiaux.

Cependant, une grande partie du risque est dans la queue de distribution. Par exemple, la VaR climatique du 99e centile est de 16,9 %, soit 24,2 mille milliards de dollars. Réduire les émissions pour limiter le réchauffement à un maximum de 2

°C réduit la VaR climatique de 0,6%, et la réduction du 99e centile est de 7,7%.       .

Perceptives 2022

Selon l’Insee, le quatrième trimestre de 2021, actuellement en cours, devrait permettre au PIB d’effacer totalement les stigmates de la crise sanitaire et de s’afficher à « 0,4% au-dessus de son niveau d’avant- pandémie ». La consommation en France devrait « poursuivre son rattrapage » en début d’année prochaine dans les secteurs en-dessous de leur niveau d’avant crise. Mais l’investissement pourrait évoluer de façon modérée en raison des difficultés d’approvisionnement toujours fortes. Tout cela reste sous réserve de l’évolution de la pandémie avec la cinquième vague et l’inflation.

Quant aux marchés rien ne semblent perturber la hausse des différents indices boursiers malgré des décisions monétaires, économiques ou du domaine de la santé. La question est de savoir quelle est aujourd’hui l’alternative aux marchés financiers de capitaux ?

Sur le plan des risques, nous pouvons voir que depuis plusieurs années maintenant les critères extra-financiers prennent de plus en plus de place et de poids avec des investisseurs qui ne veulent plus seulement de la rentabilité mais aussi une conscience écologique dans l’allocation de leurs actifs. Ce changement d’orientation semble se renforcer et impose aux sociétés de gestion de sans cesse se renouveler et faire évoluer leur gamme de produits ISR.

Operanka Associates vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de fin d’année et sera heureux de vous accompagner dans tous vos projets en 2022 !

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