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Pour 2022, qu’est-ce qu’on vous souhaite ?

En ce début d’année 2022, que peut-on vous souhaiter ? De la réussite dans vos projets, du bonheur et surtout la santé.

L’année démarre avec un nouveau variant du Covid, le tristement célèbre Omicron qui devrait contaminer une large partie de la population en janvier. Ce nouveau variant arrive deux ans après le début de la pandémie et devrait encore une fois poussé l’économie a se réinventer. Après des confinements, des restrictions et la « libération », on devrait connaitre une contamination de masse. Cependant, les entreprises ont su démontré leur capacité d’adaptation, elles ont su grâce en partie aux aides de l’Etat résister et surtout découvrir de nouveaux modes de fonctionnement et de productivité. Le télétravail a un impact durable sur la place du travail dans la société.

2022 devrait également mettre en lumière toute l’importance du climat dans la gestion des actifs, en effet ce dernier a une place de plus importante dans la gestion ESG. Le changement climatique devient un nouveau pilier des risques, au même titre que les risques financiers traditionnels (de marché, de liquidité, de duration…). Il fait l’objet d’une intégration croissante dans les procédures habituelles de gestion des risques financiers auxquelles les banques et compagnies d’assurance sont exposées.

Nous vous proposerons une note détaillée sur le sujet climat & allocation d’actifs le mois prochain.

Ce début d’année est encore une fois favorable aux marchés. La hausse des marchés actions US a été une nouvelle fois, de l’ordre de +1.27 % pour le DOW JONES et de +0.57 % concernant le S&P. Notons également une croissance forte en ces premiers jours de l’année pour le CAC40 qui affiche tout de même une hausse de +2.93%. L’EUROSTOXX50 quant à lui a connu une performance de +1.93% L’indice SHANGAI COMPOSITE est en baisse de -1.23% en YTD. Le MSCI WORLD est en hausse également de +0.31%. Le VIX affiche une baisse de -0.64% en YTD. Tous les indicateurs boursiers sont au vert pour cette première semaine de l’année 2022.

Alors que l’once d’Or tend à se stabiliser à 1819.15 USD en gagnant +0.69 %, le pétrole se trouve en hausse de +2.11 % à 77.26 EUR avec le WTI et le BRENT à 80.37 USD en hausse de +3.08 %.

Omicron ou Inflation ?

Ces deux thèmes agitent les marchés en ce début d’année, en effet avec près de 335 000 cas aujourd’hui (le 5 janvier 2022) ce nouveau variant occupe le devant de la scène. La pandémie n’en finit pas au point de se croire dans le film un jour sans fin. Mais soyons positifs, on va s’en sortir (tenons bons) et les entreprises ont su montrer par le passé leur formidable adaptabilité face au virus afin de préserver au mieux leurs activités.

Du coté des investisseurs, pour eux Omicron serait « temporaire » alors que l’inflation serait « durable » : les taux américains continuent leur hausse, et en plus Omicron serait un accélérateur de l’inflation.

Le dernier chiffre de l’inflation publié aux Etats- Unis était de 6.8%. Cette inflation va redescendre une fois la pleine reprise d’activité et la crise sanitaire passée (elle devrait bien finir par passer un jour, on l’espère tous), il y aura un retour à la normale sur deux éléments volatils ayant un impact sur l’inflation : le prix des matières premières et les prix alimentaires. Par déduction, cette inflation est donc temporaire.

L’inflation va donc diminuer mais ne devrait pas être dans le tunnel entre 0 et 1% comme nous l’avons connus avant le Covid. Pourquoi ?

  • La demande devrait rester forte en 2022 voir en 2023
  • La hausse des salaires est en marche et aura un impact durable sur l’inflation
  • Enfin, les entreprises ont découvert qu’elles avaient un « pricing power », c’est-à-dire qu’elles pouvaient augmenter les prix sans pour autant réduire la

Donc l’inflation va être durable mais inférieure à celle que l’on connaît actuellement.

Omicron aurait pu calmer la reprise économique et toucher la consommation et donc réduire les tensions entre l’offre et la demande et donc l’inflation. Mais c’est en fait l’inverse qui se produit, Omicron crée des tensions sur les chaînes d’approvisionnement et amplifie les tensions sur l’emploi. Ce n’est donc plus Omicron OU inflation mais bien Omicron ET inflation.

Le brouillard de 2022

Début d’année oblige, c’est le moment de se plonger dans les prévisions pour déterminer quelles seront les tendances sur les marchés et dans l’économie. Autant le dire dès le début avant Omicron, c’était compliqué mais avec ça l’est encore plus.

Pour 2022, une quinzaine de grandes banques ont publié leurs prévision, on arrive en moyenne à 4/5% de hausse pour le S&P 500. Cependant derrière cette moyenne on trouve Morgan Stanley qui prévoit une baisse de 6.9%. Pour les plus optimistes, une hausse de 12%, ce qui représente un grand écart entre -6.9% et +12%.

L’argument principal pour les haussiers est que les résultats des entreprises vont continuer à progresser de près de 10% en 2022, alors que pour les baissiers, la hausse des taux d’intérêt devrait peser sur les valorisations.

En bref, personne n’est d’accord mais surtout la peur qui domine est celle d’être trop prudent et de voir le marché surperformer les prévisions les plus optimistes. On rajoute à cela Omicron et c’est le cocktail gagnant pour l’incertitude.

En bref

Du coté des Asset Managers qui ont le vent en poupe Blackstone a une capitalisation boursière qui dépasse celle de Blackrock en 2021 avec 172 milliards de dollars pour Blackstone et 151 milliards pour Blackrock. Pour rappel Blackrock gère environ 10% des actifs dans le monde soit 9500 milliards de dollars d’actifs sous gestion, Blakcstone gère 730 milliards soit environ 10 fois moins. En terme de Chiffre d’affaire Blackrock est à 19 milliards, Blackstone à 10 milliards donc un rapport de 1 à 2. Donc Blackstone gère dix fois moins d’actifs et génère deux fois moins de revenu que Blackrock mais la capitalisation est supérieure à Blackrock ce qui montre l’engouement pour la gestion alternative dans un contexte de taux d’intérêt qui reste très faible.

Dans un tout autre registre, une moins bonne nouvelle, les catastrophes naturelles en 2021 selon le chiffre de Swiss Re représentent un total de coût aux alentours de 105 milliards de dollars, quatrième chiffre le plus élevé de l’histoire. Ce qui démontre l’urgence climatique et la nécessité de prendre en compte ce risque dans les portefeuilles. Il est aujourd’hui nécessaire de prendre en compte l’aspect climat dans son allocation d’actifs et des risques (cf. zoom sur la VaR Climatique du mois dernier).

Operanka Associates vous souhaite à tous une très bonne année 2022 (surtout la santé, le reste suivra) et sera heureux de vous accompagner dans tous vos projets!

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